Transition et renouveau, de la IIIème République à la Seconde Guerre Mondiale.

Le désastre de la défaite de 1870 qui entraîne la disparition de la cour impériale a des répercutions sur la fabrication des éventails.

La maison Alexandre liquide ses stocks dans une vente publique de 1875.

Jean-Pierre Duvelleroy se retire des affaires pour se consacrer à son violon d’Ingres : chansonnier au caveau de Montmartre ! Il avait assuré sa retraite en donnant son affaire de Londres à son fils naturel Jules et son affaire de Paris à son fils légitime Georges. Néanmoins, il est quand même le rapporteur de la section des éventails de l’Exposition Universelle de Vienne en 1873. Il est le seul exposant français. Les anglais avaient précédemment organisé une grande exposition d’éventails à South Kensington en 1870.  Les Allemands en montreront une autre en 1891 à Karlsruhe, pour tenter de concurrencer les productions françaises.

Georges Duvelleroy relance la production française de haut luxe en obtenant de la ville de Paris la fourniture des éventails offerts aux épouses des souverains étrangers en visite officielle.

Le marché évoluant, les productions d’éventails exploitent les niches commerciales de la nouvelle mode en utilisant des moyens « marketing » révolutionnaires, dépôts de brevet, catalogues commerciaux. Les éventails publicitaires participent naturellement à cette nouvelle donne. C’est vers cette époque que les éventaillistes commencent à signer leurs œuvres, les productions antérieures à l’exception notoire d’Alexandre étant seulement signées sur les boîtes qui sont souvent perdues.

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Soirée d’inauguration au Palais Rose, peint et daté « Henri Tenré/1902 »

Document Étude Deburaux/Aponem, Paris.

Le triomphe de Vénus, éventail de la maison Duvelleroy, signé « Marie Dumas », vers 1895.

La feuille en cabretille, la monture en écaille blonde sculptée.

Dans son écrin de maroquin rouge doré aux petits fers.

Vénus, général des armées des Amours, éventail signé « Donzel », vers 1890.

La feuille en cabretille, la monture en ivoire, la gorge décorée en suivi, les panaches sculptés.

Paire d’écrans, les feuilles en aluminium et les manches en bronze doré, vers 1880.

Éventail plié, la monture en aluminium, vers 1900.

Éventail brisé en nacre teintée, maison Duvelleroy, vers 1880.

Le repas des cygnes, éventail pour Mme Methey, signé et daté « G. Clairin/1885 ».

Feuille en cabretille, monture en nacre noire de Tahiti, chiffre en argent.

Éventail, la feuille en dentelle au point d’Alençon, vers 1900.

Monture en écaille blonde.

 

La papesse, éventail au point à l’aiguille de Burano, Italie, vers 1890.

Monture en nacre.

Eventail en soie dentelle aux fuseaux de Chantilly (en soie), vers 1885.

Monture en nacre noire de Tahiti.

La treille, éventail au point à l’aiguille, vers 1885, monture en nacre

Éventail brisé en écaille brune, décor en hiri-makie et taka-makie et incrustation en shibayama.

Japon pour l’exportation, vers 1880.

Éventail de dame, la feuille en soie peinte contrecollée, monture en ivoire et panaches en shibayama.

Japon vers 1895.

Smith ascent of Mont-Blanc », 1851. Papier imprimé, monture en bois naturel.

Il s’agit de la première ascension du Mont-Blanc.

Plan de l’Exposition Universelle de 1867 sur les champ de Mars à Paris.

Feuille gravée et rehaussée.

La farandole, E. Degas, non daté.

Danseuses derrière des crosses de contrebasse, E. Degas, non daté.

Paysage de la Martinique, Paul Gauguin 1887.

(Fan Museum de Londres).

Les petits oiseaux, éventail de la production Duvelleroy,

vers 1905.

Feuille en soie pailletée avec application de plumes. Monture en os.

Revers.

« A bientôt », éventail miniature de propagande,

vers 1915-16.

La feuille en papier, la monture en os.

 « Après le bain », éventail miniature, vers 1920.

La feuille en papier, la monture en os.

« L’occidentale », Paul Iribe.

In « L’éventail et la fourrure chez Paquin », Maquet, 1911.

« L’orientale », Paul Iribe.

In « L’éventail et la fourrure chez Paquin », Maquet, 1911.

« La journée d’une Panhard », éventail publicitaire, vers 1920.

La feuille en papier imprimée, la monture en bois.

L’amitié franco-russe, la visite du tsar à Paris, octobre 1896.

La feuille en papier, la monture en bois laqué.

Éventail publicitaire pour les Galeries Lafayette, signé Gabriel Ferro (1903-1981), vers 1925.

La feuille imprimée, la monture en bois.

Projet original non retenu, gouache sur papier.

Auteurs : Michel Maignan et Serge Davoudian